Par Cheikh Mohamad Ali El Husseini Jérusalem n a aucun caractère sacré pour nous
Jérusalem n'a aucun caractère sacré pour nous
Par Cheikh Mohamad Ali El Husseini
Notre site Web a reçu de nombreuses demandes de renseignements sur le statut et le caractère sacré de Jérusalem (le Dôme du Rocher) au sein de l'école de pensée Ja'fari (chiite). Pour clarifier les choses et diffuser des connaissances bénéfiques, nous vous présentons cet article.
Jérusalem, cette ville au statut historique ancien, porte en elle une longue histoire empreinte de différentes religions et cultures. Mais le Dôme du Rocher (Jérusalem) possède-t-il le même caractère sacré au sein de l'école de pensée Ja'fari ? Notre réponse à cette question et notre évaluation de cette question nécessitent un examen attentif des concepts et des textes religieux, très éloignés du langage émotionnel et sentimental.
Établir la sainteté
En droit islamique, le caractère sacré nécessite un établissement fondé sur des textes religieux explicites qui le confirment. Cela signifie qu'il doit y avoir des preuves définitives et certaines du Saint Coran ou des hadiths authentiques qui confirment le caractère sacré d'un lieu spécifique. D’après nos recherches et examens de textes religieux au sein de notre école de pensée, il semble que Jérusalem (le Dôme du Rocher) ne possède pas ce caractère sacré reconnu selon la charia.
La pureté et le caractère sacré, selon la charia, sont étroitement liés aux textes religieux explicites et aux règles claires véhiculées par des récits authentiques. Ainsi, tout lieu qui ne répond pas à ces critères reste loin du concept de sainteté sanctionné par la charia, et son état originel est celui de la non-sainteté.
Abd al-Malik ibn Marwan and the Construction of Jerusalem (the Dome of the Rock)
The construction of Jerusalem (the Dome of the Rock) by Abd al-Malik ibn Marwan is linked to political and administrative reasons more than direct religious reasons, as indicated by Ibn Kathir and other historians. Ibn Kathir narrates from the author of "Mirror of Time" that:
"Abd al-Malik ibn Marwan began constructing the dome on the rock of the Al-Aqsa Mosque and completed the construction in the year seventy-three. The reason for this was that Abdullah ibn al-Zubayr had taken control of Mecca and was delivering sermons during the days of Mina, Arafat, and the stay of people in Mecca, criticizing Abd al-Malik and the Umayyads. He said: 'The Prophet cursed Al-Hakam and his progeny and he is an outcast of the Messenger of God.' He called people to himself and was eloquent, attracting most of the people of Sham to him. Abd al-Malik heard of this and prevented people from performing Hajj, causing a commotion. So he built the dome on the rock and the Al-Aqsa Mosque to divert them from Hajj and win their hearts. They stood by the rock, circled around it as they circled around the Kaaba, sacrificed on Eid, and shaved their heads" (The End of Ibn Kathir, Vol. 8, p. 308).
This background raises questions about the religious basis that might be attributed to this monument, and the myths surrounding the alleged rock, which are woven around it with numerous stories that have no foundation in Sharia or history. These myths add to the ambiguity of its true status and affect the correct understanding of its sanctity in light of clear religious principles.
The Religious Stance on Jerusalem
By examining the narrations and hadiths relied upon in the Ja'fari school of thought, we found no definitive evidence or authentic narration proving that Jerusalem (the Dome of the Rock) holds special sanctity in our school. The absence of such narrations confirms its lack of consideration as one of the religious sanctuaries, as it might be in other schools of thought.
Furthermore, there is no report from the Imams of Ahl al-Bayt (The House of the Prophet, peace be upon them) indicating any virtue for Jerusalem (the Dome of the Rock). The narrations filled with great virtues for Jerusalem are all through narrators other than ours.
Conclusion
De ce qui précède, il devient clair que Jérusalem (le Dôme du Rocher) ne jouit pas d'une base légitime qui confirme son caractère sacré au sein de l'école de pensée Ja'fari. Cela ne veut pas dire que nous diminuons son statut historique et culturel, mais nous discutons ici de ce qui est bien connu parmi les juristes Ja'fari, exhortant les musulmans à adhérer à des principes religieux solides et à ne pas se laisser influencer par des mythes ou des traditions qui manquent de fondement clair. Base de la charia.
Nous soulignons : il n'y a pas de caractère sacré particulier pour Jérusalem (le Dôme du Rocher), et il est problématique pour tout mouvement des adeptes de l'école Ja'fari vers Jérusalem, ainsi que pour tout slogan, action ou bannière levée pour Jérusalem et pour le sang versé pour Jérusalem ou le chemin vers Jérusalem est une question de charia et une hérésie sans fondement charia selon les éminents juristes d'Ahl al-Bayt (que la paix soit sur eux). C'est ce qui a été affirmé dans les réponses aux enquêtes judiciaires que nous avons envoyées aux autorités, et leur réponse a été : « Il n'y a aucune considération religieuse pour le Dôme du Rocher, et nous n'avons pas trouvé dans les récits d'Ahl al-Bayt ( que la paix soit sur eux) tout ce qui indique son importance" et une autre réponse : "Le Dôme du Rocher n'a pas de caractère sacré particulier selon nous."
Ainsi, Jérusalem n’a aucun caractère sacré pour nous, et nous voyons que le rocher du dôme n’a aucune considération ni aucun statut dans l’Islam.